Ma liste de lecture 2018, chapitre 1

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Il fut un temps où je lisais énormément, puis le blog et Netflix ont pris le pas sur cette activité et j’ai vite constaté le résultat, mon peu de culture réduit presque à néant. Pour y remédier, voici ma première liste de lecture.

Il fut un temps où je lisais énormément, puis le blog et Netflix ont petit à petit pris le pas sur cette activité… et j’ai vite constaté le résultat, mon peu de culture réduit presque à néant. Alors pour y remédier, vous l’avez peut-être lu dans mes objectifs de cette année d’ailleurs, je me suis fixée de lire un livre par mois dont voici une première liste.

Toujours dans un processus d’ouverture à l’art, à la danse et à la littérature contemporains, je fais un mix de révision des classiques et auteurs de nos jours. Étonnamment, à ce jour, la liste des contemporains est nettement plus longue que les anciens.

Et le problème, c’est que comme pour les chaussures ou les vêtements, j’achète compulsivement, dans le feu de l’action, et ressors d’Amazon ou de chez Payot avec une dizaine de livres à la fois. Tout en me doutant bien que le rythme imposé, et relativement soutenu pour mon petit pois qui me sert de cerveau, serait difficile à tenir. Mais au moins je suis équipée et le fait de les voir prendre la poussière sur mon étagère peut être une source de motivation.

Les classiques

ramuz-grande-peur-montagneRAMUZ, Charles-Ferdinand, La Grande Peur dans la montagne et Derborence
Non je ne les avais pas encore lu…. je m’étais arrêtée à Farinet… mais depuis mes petits périples au Glacier3000 des Diablerets avec vue sur Derborence depuis la Quille du Diable, je me devais de me repencher sur les classiques suisses.

racine-thebaide-freres-ennemisRACINE, Jean, La Thébaïde ou les Frères ennemis
Pareil pour celui-ci, nous nous étions longuement attardés sur Bérénice au Gymnase et j’avoue cela m’avait suffi. Tout comme mes vagues souvenirs de Phèdre… Mais après avoir vu cette pièce brillamment interprétée par la Compagnie Les Célébrants à Kléber-Méleau au mois de janvier, je me suis dit que ce ne serait pas une mauvaise idée de lire la pièce originale.

 

Les modernes

joel-dicker-disparition-stephanie-mailerDICKER, Joël, La disparition de Stéphanie Mailer
635 pages, pensant naïvement que j’allais presque le terminer durant mes 11h de vol aller pour le Mexique… j’ai dormi à la place. Ce n’est qu’une fois sur la plage que j’ai commencé à le dévorer. Tout aussi haletant que ses précédents ouvrages, dès les premières pages vous êtes happés et plongés dans le vif du sujet. Comme d’habitude, dès les premier chapitre, chacun peut y aller de ses propres spéculations sur l’enquête en se disant  » mais enfin c’est évident c’est lui, c’est elle ». Spéculations balayées à chaque chapitre suivant évidemment.

histoire-juif-errant-jean-d-ormessonD’ORMESSON Jean, Histoire d’un juif errant
Bon je dois avouer avoir commencé en premier Et moi je vis toujours… mais comment dire… son écriture intellectuo-elitiste demeure difficile pour la blonde que je suis…. du coup je me suis rabattue sur Histoire du juif errant pour son côté plus historique qui devrait mieux me convenir… mais je reste perplexe.

camille-laurens-petite-danseuse-quatorze-ans-degasLAURENS, Camille, La petite danseuse de quatorze ans
ou l’histoire du modèle de la petite de danseuse du peintre et sculpteur DegasC’est donc avec beaucoup de curiosité que je me réjouis d’entamer ce roman même si le 19e n’est pourtant pas ma tasse de thé, c’est la danse qui prend bien évidemment le pas.

frederic-lenoir-miracle-spinozaLENOIR, Frédéric, Le miracle Spinoza
Oui là on part sur un philosophe… ne riez pas, je risque effectivement de ne pas y comprendre grand chose mais le nom étant tellement connu, je voulais parfaire ma culture générale.

eric-vuillard-ordre-du-jourVUILLARD, Eric, L’ordre du jour 
Petit format, petite lecture et pour l’instant petit mal à se mettre dedans. Pourtant il se déroule durant 2e guerre mondiale avec une écriture facile et a reçu le Prix Goncourt… il faudra que je m’y remette sérieusement.

alice-zeniter-art-de-perdre.pngZENITER, Alice, L’Art de perdre
Prix Goncourt des lycéens, je sors là un peu de mes sentiers battus, avec l’histoire de Naïma, algérienne, qui ignore un peu tout de son histoire familiale et qui nous plonge dans les problèmes identitaires de notre époque.

Les déjà lu

epitre-4-littérature-fribourg-courteL’Epître IV, ou « le journal fribourgeois de la la petite littérature très courte ».
Ce déjà 4e volume m’a gentiment été envoyé par Quentin Perissinotto, dandy intellectuel neuchâtelois auteur d’une des nouvelles et du blog Eternel transitoire. Ne me demandez pas d’où lui est venue cette idée quelque peu farfelue… offrir un livre à une blogueuse mode blonde…. Il s’avère que ce recueil de nouvelles et de poèmes écrits par différents jeunes auteurs est parfait pour mes petits trajets en bus. On peut piquer une nouvelle par-ci, un poème par là, sans forcément avoir à s’arrêter au moment clé de l’histoire et reprendre les derniers paragraphes qu’on a oublié au prochain trajet. En plus cela permet de découvrir différents styles de prose, ce qui rend la lecture très dynamique et attrayante, car presque frustrée d’avoir terminé une nouvelle, on a déjà hâte de découvrir la prochaine.
De plus, un excellent moyen de soutenir les jeunes talents, surtout pour CHF 20.-!

olivier-guez-disparition-josef-mengeleGUEZ Olivier, La disparition de Josef Mengele
Dévoré en quelques jours! Un vrai coup de cœur et je crois que je ne suis pas la seule. Évidemment je ne partais pas objective puisqu’il couvre une de mes périodes de prédilection, la 2e guerre mondiale, tout en abordant un des aspects que je connaissais encore très peu, l’exil des tortionnaires nazis en Argentine!

romain-gary-promesse-de-l-aubeGARY Romain, La promesse de l’Aube
Ou lu à moitié, je le confesse. Beaucoup trop descriptif pour moi (et pourtant j’ai dévoré tous les Zola!). J’ai eu la bonne idée d’aller voir le film avec le talentueux Pierre Niney entre deux, donc aucune motivation pour reprendre la lecture, la fin étant alors connue. J’ai eu autant de mal avec le livre qu’avec le film ceci dit… Le mythe de la mère juive overprotectrice à tendance hystérique ayant été poussée un peu trop à son paroxysme à mon goût.

loic-prigent-adore-mode-tout-ce-que-je-detestePRIGENT, Loïc, J’adore la mode mais c’est tout ce que je déteste 
Évidemment le titre est extrêmement attirant! Mais ce fut une petite déception car il s’agit d’une simple liste d’expressions entendues dans le monde de la mode. Certes souvent plus que saugrenues mais sans contexte ni fioriture autour, cela n’a malheureusement pas tellement d’intérêt. La couverture miroitée est néanmoins très instagrammable.

Voilà, il y a donc de quoi faire surtout que nous ne sommes pas à l’abri de craquer pour d’autres sorties à venir. Et vous vous êtes plutôt lecture classique, contemporaine ou Netflix?

Bonne lecture!

Sabine

 

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