La première fois que j’ai découvert ce livre de poche fut sur une photo Instagram. Même si je ne suis pas une fanatique de la littérature contemporaine, j’étais trop curieuse de découvrir ce que ce pauvre grille-pain avait fait pour mériter un procès.
J’ai donc commencé ce petit bouquin dans le bus un matin en allant au travail. Premier chapitre, le rideau de douche. Déjà dès la première phrase, on sourit, puis le sourire se transforme en rire. Et on passe pour la psychopathe du bus qui sourit bêtement en lisant un livre avec un titre bizarre. Mais au moins on descend du bus de bonne humeur.
Merci aux auteurs d’y avoir pensé et de nous rassurer. Je ne suis donc pas la seule à m’énerver contre les poches cousues de mes nouveaux manteaux ou des soit-disant ouvertures faciles des mini paquets de moutarde, ketchup ou autre condiments qui finissent par vous éclater à la figure.
L’autre jolie découverte, est le style. On pourrait s’attendre a de la littérature de bas étage mais pas du tout, chaque chapitre/objet a sa propre histoire et le tout dans une forme variée comme un plaidoyer ou encore un article de presse.
C’est donc très agréable à lire, d’un coup ou objet par objet. Il y a même une liste des objets incriminés à la fin de l’ouvrage pour cibler son choix. Idéal pour la plage des vacances qui commencent bien qu’ils n’ait pas parlé du parasol qui se referme tout seul ou de la serviette de plage qui prend son envol. Peut-être un tome 2 qui sait…
Procès du grille-pain et autres objets qui nous tapent sur les nerfs, Charles Haquet, Bernard Lalanne, Folio, février 2016, 197p.