Confinement covidien-19: ma liste de lecture

Cette liste de lecture n’est pas spécialement adaptée à la situation mais la situation me fait adapter mes habitudes de lecture. Je vais enfin prendre le temps de lire!

Tous ces livres sont des ouvrages que j’ai acheté de manière impulsive, et ce bien avant le confinement, mais que je n’ai jamais pris le temps de lire. On rentrait tard du théâtre, on préférait regarder la 3e saison de Casa de Papel sur Netflix ou passer des commandes sur Zalando. Finalement ce confinement me fait du bien, même si je vais finir encore plus givrée qu’avant… oui oui c’est possible!

Peut-être le savez-vous déjà, si j’adore lire, je suis surtout littérature classique ou romans historiques. Rarement des auteurs contemporains à part Beigbeder et Dicker. Joël Dicker qui a d’ailleurs dû repousser la date de parution de son dernier opus, hélas.

Comment vous classer cette liste de lecture…? ordre alphabétique, thème, préférence?

Non je vais faire dans mon ordre de lecture. Car oui à situation particulière, mesure particulière, j’ai même planifié mes lectures durant le confinement.

1) L’homme qui pleure de rire, Frédéric Beigbeder.

Une satire sur la société de divertissement. Lecture en cours parce que j’adore le cynisme et l’intelligence de cet écrivain (je sais on aime ou on aime pas) mais j’ignore pourquoi j’ai du mal à crocher sur celui-là.
Octave Parango a été concepteur-rédacteur dans les années 1990, model scout dans les années 2.000 . Le voici qui découvre dans les années 2010 un nouveau métier…
 Après 99 Francs sur la tyrannie de la publicité et Au secours pardon sur le marchandisation de la beauté féminine, ce nouveau roman satirique, hilarant et désespéré clôt la trilogie d’Octave Parango sur les aliénations contemporaines.
Tout est malheureusement vrai (et vécu) dans cette satire, hilarante et désespérée, des dérives de notre société de divertissement.


En revanche, j’ai beaucoup aimé Une vie sans fin du même auteur. Un style relativement différent mais une vision de la mort et de la vie qui m’a donné à réfléchir. Peut-être était-ce parce que je l’ai lu d’une traite durant le cyclone à l’Ile Maurice….

2) Anne, soror, Marguerite Yourcenar.

Parce que je me suis rendue compte que je n’avais jamais lu cette auteure classique.
«Anna, soror… fut écrit en quelques semaines du printemps 1925, au cours d’un séjour à Naples et immédiatement au retour de celui-ci […] Jamais invention romanesque ne fut plus immédiatement inspirée par les lieux où on la plaçait.J’ai goûté pour la première fois avec Anna, soror… le suprême privilège du romancier, celui de se perdre tout entier dans ses personnages, ou de se laisser posséder par eux. Durant ces quelques semaines, et tout en continuant à faire les gestes et à assumer les rapports habituels de l’existence, j’ai vécu sans cesse à l’intérieur de ces deux corps et de ces deux âmes, me glissant d’Anna en Miguel et de Miguel en Anna, avec cette indifférence au sexe qui est, je crois, celle de tous les créateurs en présence de leurs créatures.»

3) La goûteuse d’Hitler, Rosella Postorino.

Tout est dit dans le titre, inspiré de l’histoire vraie de Margot Wölk. Lisant plus volontiers des romans historiques, cette période de l’histoire et de la bêtise humaine me fascinent.
1943. Reclus dans son quartier général en Prusse orientale, terrorisé à l’idée que l’on attente à sa vie, Hitler a fait recruter des goûteuses. Parmi elles, Rosa.
Quand les S.S. lui ordonnent de porter une cuillerée à sa bouche, Rosa s’exécute, la peur au ventre : chaque bouchée est peut-être la dernière. Mais elle doit affronter une autre guerre entre les murs de ce réfectoire : considérée comme « l’étrangère », Rosa, qui vient de Berlin, est en butte à l’hostilité de ses compagnes, dont Elfriede, personnalité aussi charismatique qu’autoritaire.
Pourtant, la réalité est la même pour toutes : consentir à leur rôle, c’est à la fois vouloir survivre et accepter l’idée de mourir.

Ma liste de lecture

4. L’Affaire Dreyfus J’accuse!, Zola.

Parce que la sortie du film polémique de Polanski ou plutôt le film du polémique Polanski m’a fait remarqué que si j’avais lu énormément de Zola dans ma jeunesse, je crois bien avoir manqué J’accuse!
Le 13 janvier 1898, un article retentissant paraît dans le journal L’Aurore, intitulé « J’Accuse… ! ». Zola y prend nommément à partie les principaux responsables de la condamnation du capitaine Dreyfus. Il n’ignore pas qu’il court le risque d’un procès en diffamation, mais son coup de génie est de comprendre que c’est là le moyen de porter l’Affaire au grand jour – et devant la magistrature civile. C’est ce qui advient : condamné, Zola est contraint de s’exiler, mais « la Vérité est en marche ». Cette lettre ouverte au président de la République n’est que le moment le plus célèbre de l’action déployée par le romancier en faveur de Dreyfus. Lui-même réunit en 1901 ses différentes interventions dans un ouvrage, La Vérité en marche. Elles sont ici reprises et redéployées de manière pleinement chronologique, et enrichies de nombreuses autres pages. On y trouve une véritable leçon de lucidité et d’éthique politique.

5. Le Chardonneret, Donna Tartt.

Qu’il faut que je lise avant de voir le film et pas dans l’autre sens.
Theo Decker a treize ans. Il vit les derniers instants de sa vie d’enfant. Survivant miraculeux d’une explosion gigantesque en plein New York, il se retrouve seul dans la ville, orphelin, et se réfugie chez les parents d’un ami pour échapper aux services sociaux. Mais cette situation ne pourra être que temporaire. Désormais Theo va comprendre très jeune, qu’il ne peut compter que sur lui-même. Tout ce qui lui reste de cette journée où il a perdu sa mère, c’est un tableau, une toile de maître minuscule, envoûtante, infiniment précieuse et qu’il n’a pas le droit de posséder. Mais il ne peut plus s’en détacher. Et elle va l’entraîner dans les mondes souterrains et mystérieux de l’art. La maîtrise du suspens et le foisonnement de l’intrigue sont les deux signatures de Donna Tartt. Son écriture coule, précise et magnifique, collée aux pas de son héros, d’un rebondissement à un autre, sans jamais lâcher le lecteur. Ce nouveau grand roman est une nouvelle prouesse, dans une Amérique hantée par ses démons, esclave de ses obsessions et consumée par ses ambitions

6. L’âge d’Or, Diane Mazloum.

Parce que c’est une période de l’histoire que je ne connais pas.
Fin des années 1960. Rock et pattes d’eph, la jeunesse de Beyrouth baigne au soleil et dans l’insouciance. Ce sont les derniers jours de l’âge d’or du Liban, mais personne ne le sait encore.
Georgina a quatorze ans, de nombreux prétendants et un rêve : devenir une star.
De son côté, Ali Hassan, Palestinien exilé, s’apprête à prendre les armes pour libérer sa terre natale…
En retraçant les destinées d’une reine de beauté chrétienne, idole chérie d’un peuple enfantin, et d’un chef de guerre musulman recherché de tous et surtout du Mossad, Diane Mazloum nous emporte au cœur de la poudrière du Moyen-Orient.
L’Âge d’or est l’histoire d’un amour, d’une famille, d’un pays où Orient et Occident ne faisaient qu’un. L’histoire de ce moment où l’on comprend que les choses basculent, et que rien ne sera jamais plus comme avant

7. Je suis le carnet de Dora Maar, Brigitte Benkemoun

La muse de Picasso et parce que j’adore les livres sur l’art et qui m’apprennent potentiellement des choses.
Il était resté glissé dans la poche intérieure du vieil étui en cuir acheté sur Internet. Un tout petit répertoire, comme ceux vendus avec les recharges annuelles des agendas, daté de 1951.
A : Aragon. B : Breton, Brassaï, Braque, Balthus… J’ai feuilleté avec sidération ces pages un peu jaunies. C : Cocteau, Chagall… E : Éluard… G : Giacometti… À chaque fois, leur numéro de téléphone, souvent une adresse. L : Lacan…
P : Ponge, Poulenc… Vingt pages où s’alignent les plus grands artistes de l’après-guerre. Qui pouvait bien connaître et frayer parmi ces génies du XXe siècle ?
Il m’a fallu trois mois pour savoir que j’avais en main le carnet de Dora Maar.
Il m’a fallu deux ans pour faire parler ce répertoire, comprendre la place de chacun dans sa vie et son carnet d’adresses, et approcher le mystère et les secrets de la « femme qui pleure ». Dora Maar, la grande photographe qui se donne à Picasso, puis, détruite par la passion, la peintre recluse qui s’abandonne à Dieu. Et dans son sillage, renaît un Paris où les amis s’appellent Balthus, Éluard, Leiris ou Noailles.

8. Dracula, Bram Stoker.

J’ai essayé la série sur Netflix mais comme elle fait trop peur, j’ai préféré me plonger dans le livre.
Jonathan Harker, jeune et brillant clerc de notaire, se rend pour affaires dans les Carpates, où réside son client, le comte Dracula. Celui-ci se révèle un hôte chaleureux et prévenant, mais la curiosité incite Jonathan à pousser son exploration de l’immense château toujours un peu plus loin. À travers les lettres qu’il lui envoie presque chaque jour, Mina, sa jeune épouse restée à Londres, découvre qu’une effroyable réalité se tapit dans l’ombre de la légende…

9. Gaulle Orient Express, Matthieu Poux.

Parce que j’ai vu « Péplum spaghetti » et surtout spaghetti. Et que c’est un auteur genevois.
Un cadavre, deux enquêtes, menées à deux millénaires d’écart. Dans une bourgade de Gaule romaine, des moissonneurs butent sur un corps décapité aux doigts brûlés, gisant dans un fossé. Sur sa poitrine repose une poupée en ivoire, enroulée dans une feuille de plomb, sans tête elle aussi. L’édile du bourg, Caius Julius Sénovir, se rend sur place pour procéder aux premières constatations. Deux mille ans plus tard, dans la banlieue de Lyon, un squelette sans tête est retrouvé sous un futur parking. L’archéologue Karin Olafson est appelée sur le chantier. Un étrange hasard de l’Histoire fait de Caius et de Karin les coenquêteurs d’un même crime, commis dans un monde dévasté par la guerre, où les affairistes, les militaires et les coupeurs de tête dictent leur loi ; un monde en pleine mutation, où les derniers Gaulois n’ont d’autre choix que de se frotter aux bienfaits de la civilisation ou de se terrer dans les collines.

10. Contes du Pays de Vaud par Alfred Cérésole, Les plus belles légendes suisses et Traditions et légendes en Suisse romande.

Lorsque j’ai aperçu cette collection chez Payot, j’ai tout de suite craqué! Et comme il m’était impossible de me décider ben j’en ai pris trois. Sachant qu’il y a également les contes valaisans, neuchâtelois etc.

A voir maintenant si je vais me tenir à cette liste de lecture au lieu de regarder la télé ou d’errer sur internet… Et n’hésitez pas à me laisser en commentaires vos lectures du moment!
Payot étant heureusement pour les employés fermés, vous trouverez certains de ces ouvrages en version numérique notamment sur Google Books, pour celles et ceux qui aiment et arrivent à lire sur ces engins :-p.

ChicandSwiss, liste de lecture
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