Le dernier des nôtres…

Voilà je reviens avec un article un tout petit peu plus « profond ». C’est grâce à Géraldine Maillet, nouvelle chroniqueuse intellectuelle de la bande de TPMP (ne me demandez pas ce qu’elle fait là à part probablement une étude sociologique en immersion…je l’adore). Un jour elle raconte être en train de lire ce roman d’Adélaïde de Clermont-Tonnerre, Le dernier des nôtres, ouvrage qui vient de gagner le Prix de l’Académie française, et le vend très bien. Pour ma part elle n’a pas eu besoin de beaucoup d’arguments pour me convaincre, à la prononciation de la phrase « l’histoire prenait place à la fois durant la 2e guerre mondiale, et… » j’étais déjà sur payot.ch (notre librairie suisse).

Le lendemain, je file donc à la librairie. Il était sur le présentoir, face à l’entrée, portant le petit mot « coup de coeur Payot: Chanceux vous qui n’avez pas encore lu ce livre » (ou quelque chose du genre). En moins d’une minute l’affaire, ou plutôt, le livre était dans le sac.

Acheté durant ma pause de midi, voilà j’étais déjà frustrée de ne pouvoir le commencer tout de suite (j’ai pas le droit de lire au travail…pfffff, j’vous jure). J’ai donc attendu d’en sortir (bon à 16h ça va l’attente ne fut pas excessive) et commençais directement dans le bus. En quelques mots, il s’agit d’une histoire d’amour à Manhattan dans les années ’70 entre Werner Zilch, un tombeur new yorkais et Rebecca Lynch jeune héritière, assez insupportable je dois dire, et, en parallèle la naissance dudit Werner dans une Allemagne en ruines d’après 2e guerre mondiale.

Le premier chapitre commence donc à Manhattan en 1969, mince c’est pas la 2e guerre mondiale (oui je sais suis perspicace), pas grave cela vient au 2e chapitre, fiouf. Et là, premières larmes…dans le bus… je serre les dents, mais je devais être particulièrement émotive ce jour-là car cela ne s’est pas reproduit. Frustration, il fallut descendre du bus…pas grave je le continuerai plus tard.

Pourtant très occupée depuis plusieurs mois, enfin ce sont surtout mes deux neurones qui les sont, par la rédaction de mon mémoire (en événementiel, ne nous emballons pas, donc nettement moins littéraire), je n’avais plus lu de livre depuis quelques mois, celui-ci fut malgré tout avalé en une semaine. Je viens de tourner la dernière page…

…mais malheureusement l’euphorie du début s’est peu à peu éteinte au fil de la lecture. Si la première partie m’a tenue en haleine à la limite de lire des pages en marchant dans la rue, ce fut un peu plus difficile une fois que l’histoire fut posée. Les deux amoureux sont particulièrement pénibles dans leur relation « je t’aime moi non plus »… et le récit « historique » un peu approximatif ne m’a pas convaincue…

Même si l’auteure insuffle par-ci par-là des rebondissements qui ravivent l’envie de tourner les pages, tous les éléments nous sont rapidement donnés et donnent un peu l’impression que l’auteure ne savait pas trop quoi en faire à part les entretenir avec quelques longueurs, notamment dès les 2/3 du roman et par certains passages/actions superflus à mon goût. Je ne vous parlerai pas de la fin, qui m’a laissé sur la mienne, un peu trop mielleuse et « happy end » pour moi. Pas que je veuille voir/lire du mal partout, il y en a déjà bien assez en vrai. (spoiler alert: il faudra m’expliquer l’intérêt du Sandmanor dans le récit…)

Peut-être que cet avis, un peu dur, est dû à mes attentes d’un roman plus historique, les histoires romanesques d’amour m’intéressant moins, voire pas du tout. Mais il n’en reste pas moins un livre divertissement et facile à lire. Je vais tout de même rester fidèle à mes lectures fétiches de romans historiques beaucoup plus factuels et surtout commencer le premier livre d’une amie, L’Etoile de Lowilo, qui sort complètement de mon champs de lecture…puisque plutôt fantastique, pardon Déborah, je m’y mets!

Le dernier des nôtres, Adelaïde de Clermont-Tonnerre, Editions Grasset, 489 pages.

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