Où est passé mon Roméo…?

Samedi soir se produisait le ballet de Milan dans une nouvelle adaptation de Romeo et Juliette. Autant dire que l’idée de voir de beaux italiens en collants moulants danser l’une des plus célèbres histoires d’amour n’a pas mis longtemps à me convaincre de prendre mon billet. Mais la salle du théâtre de Beaulieu est loin d’être pleine, seule Béjart déplacent les foules et remplissent le théâtre au complet plusieurs soirs d’affilés…

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en parlant de collant moulant….

Ce ballet, initialement créé en 1938 sur une musique de Prokoviev, connut de nombreuses autres versions plus ou moins traditionalistes. Celle de samedi soir, un peu moins…

Sur une musique pourtant conventionnelle de Tchaïkovski, d’après le feuillet, elle provient de partitions inédites retrouvées dans les archives de Moscou, la scène s’ouvre avec pour seul décor un mur de briques blanches flanqué d’escaliers en bois, brut et épuré mais qui dénote de « la belle Vérone où nous plaçons notre scène ».

Les costumes sont tout aussi épurés et fantaisistes…ou plutôt futuristes. Le contraste entre les Capulet et Montaigu se fait dans le doré et l’argenté (un peu trop boule à facettes pour certains), peut-être pour faire un effet tout de même clinquant italien…accentué par seule la robe de Juliette, robe facilement amovible, c’est plus pratique pour la suite….

L’histoire commence correctement avec Romeo, Benvolio et Mercutio qui entame une chorégraphie un peu pantesque. Je dois avouer que son jeu genre bouffon du roi gay ne m’a pas vraiment emballée et dont la mort, pourtant tragique, relève plutôt du niveau de celle de Marion Cotillard dans Batman The Dark Knight rises…. Il lui fallut d’ailleurs une chorégraphie d’une bonne dizaine de minutes pour rendre l’âme alors que le beau Mercutio n’a eu le droit qu’à une poignée de secondes.

Par contre, la scène où Romeo et Juliette « s’aiment » pour la première fois est très sensuelle et extrêmement bien interprétée.

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On regrettera peut-être un certain manque de synchronisation lors des tableaux de groupes, mais je fais un peu une fixette là-dessus…

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Pour conclure cette soirée, quoi de plus normal que de se revisionner pour la 150ème fois Romeo & Juliette de Baz Lurhmann avec le beau Leo (oui les plus intellectuels auraient relu la pièce de Shakespeare…)

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