Comme ils jouent les prolongations et qu’on a ri comme des bécasses, cela vaut la peine d’en dire 3 mots ici afin que vous ne loupiez pas cette Nouvelle Revue lausannoise!
Je dois avouer que si j’en avais entendu parler dès la première le 15 novembre, j’étais pas vraiment au taquet pour prendre mon billet. Pensant, à tort, que ça allait être un truc de vieux vaudois qui fait rire qu’eux et ignorant complètement qui l’avait écrite et de qui sera composée la troupe.
C’est donc « un peu » à la der (ceux qui me connaissent savent que d’habitude je prends mes billets 6 mois à l’avance) que je propose à Ludivine/Monica de m’accompagner, vu qu’on a le même « humour » ou presque. C’est finalement après une cinquantaine de Whatsapp, un mois plus tard, qu’on a trouvé la date fatidique: le 12 décembre 2019. Cool on se donne rendez-vous à quelle heure? ah oui j’ai même pas regardé où c’était…. bref, on y est quand même arrivées.
Chut ça commence
19h30 placées au tout dernier rang du « balcon », le rang 0. Sachant que c’est une ancienne église et que c’est tout petit, la vue est parfaite. On y voit même presque les rides de Marie-Thérèse depuis là-haut :-p. #soleil!
Blaise Bersinger entre en cep de vigne, entouré de ballons verts plus ou moins gonflés faisant office de grains de raisin, accompagné par quatre étourneaux. En une demi minute, j’étais déjà conquise. On allait enfin pouvoir rire de cette fête des vignerons en chantant même si je croyais m’être débarrassée de ce fichu air.
Si on aborde un peu toujours les mêmes sujets, certes un peu bateau comme celui du prix du billet, des costumes, des bâtons lumineux et surtout de la gestion de la pluie…. je continue à en rire malgré le traumatisme. Revécu ici et qui a bien failli me coûter de me faire pipi dessus de rire (et non pas d’énervement cette fois-ci). Surtout lorsque le Finzi Pasca ne veut toujours pas arrêter la représentation parce qu’on en est qu’à la 89e minute et malgré ses pauvres figurants qui se viandent et sortent de l’arène sur une civière.
Pour celles et ceux qui ont suivi nos mésaventures à la Févi du 9 août 2019, vous pensez bien que j’étais obligée d’offrir à mon père un billet pour cette Revue. Mais sans poteau devant pour le coup! J’ai vérifié!
Au fait une revue c’est quoi?
Alors comme son nom l’indique, une revue passe en revue (haha) des sujets d’actualité de manière satirique entrecoupés de chansons humoristiques. La Nouvelle revue de Lausanne de déroge pas à la règle.
Ici tous les acteurs plus ou moins célèbres vaudois/lausannois en prennent pour leur grade mais toujours avec humour et sans aucune méchanceté. On passe du thème de la nouvelle place de la Riponne, au nouveau MCBA et l’art élitiste :-p (je me suis bien évidemment abstenue de dire que je venais de publier mon article sur le musée le même jour…) sans oublier notre cher Henri Dès (bon ils ont eu du bol parce que suivant comment ils auraient peut-être dû revoir cette partie du sketch…), la 5G et même Greta (pas Garbo)!
Les interprètes
Six jeunes, et un peu moins jeunes, talents Blaise Bersinger, Joseph Gorgoni, Marie-Thérèse Porchet, Florence Annoni, Aude Gilliéron, Laura Guerrero et Simon Romang sont à la fois acteurs, chanteurs et danseurs (bon pour certains « danseur » est peut-être un bien grand mot mais on sent l’implication :-)).
Tous interprètent leurs différents rôles avec brio et chantent incroyablement juste et bien. C’est donc un régal pour les yeux et les oreilles! On ne voit absolument pas passer les 2h de spectacle tellement y a la « monstre ambiance!! »
On vous la recommande!
Infos pratiques
- quand: -> jusqu’au 19 janvier 2020. Avec une représentation de Nouvel An le 31 décembre!
- où: Centre culturel des Terreaux à Lausanne, l’Eglise à Bel-Air à côté du Holly Cow
- comment: en prenant son billet sur monbillet.ch
- qui: écrit et joué par Blaise Bersinger, avec Joseph Gorgoni, Marie-Thérèse Porchet, Florence Annoni, Aude Gilliéron, Laura Guerrero, Simon Romang et même le flegmatique Nathanaël Rochat
- combien: entre CHF 45.- et CHF 55.- (sans les rabais jeunes/vieux etc.)