Soirée culturelle sous le signe chinois

Hier soir se tenait, au Théâtre de Beaulieu, une soirée de Gala pour célébrer les 65 ans de libre-échange entre la Suisse et la Chine. Avouons qu’au premier abord le thème ne semble pas attirer les foules mais le programme promettait des artistes et un mélange culturel exceptionnels.

La soirée s’est ainsi déroulée en 3 temps, alliant musique, danse et peinture, allant crescendo pour se terminer en apothéose!

Tout d’abord l’orchestre du ballet national de Chine, après avoir ouvert le bal avec les hymnes suisse et chinois, a joué la Suite cantonaise de Xiaogang Ye et la Symphonie No 2 de Felix Mendelssohn. Ma culture musicale chinoise étant proche de zéro et se cantonnant (sans mauvais jeu de mots…) à la BO de Mulan de Disney, on ne peut qu’être séduit par cette  mélodie aux sons et consonances qui nous emmènent facilement jusqu’à Pékin. Quant à la Symphonie n°2 de Mendelssohn magnifiquement interprétée, cette dernière nous apaise… peut-être un peu trop…

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A l’entracte, ce fut l’occasion de découvrir 4 œuvres de Zao Wou-ki accrochées dans la salle de bal du Palais de Beaulieu.

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Puis, on reprend avec la virtuose Mélodie Zhao, assise à son piano et interprétant Rhapsody in blue de Gershwin avec une maîtrise et une prise de possession de la scène sans pareil. Cette jeune pianiste est tout simplement incroyable. Seule sur scène avec son piano et magnifique dans sa robe rouge, parfois comme possédée par la musique, elle donne le la aux musiciens se trouvant dans la fosse se permettant même des regards amusés et souriants au chef d’orchestre.

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Et finalement, les élèves de l’école Rudra-Béjart nous ont gratifié de tout leur savoir-faire mêlant danse, interprétation, chant et leurs fameuses percussions qui offrent un final à couper le souffle. Ces jeunes danseurs en herbe, qui pour certains en étaient à leur première représentation (je crois), se sont accaparés la scène sur une Toccata et un Capriccio du Concerto en ré pour violon d’Igor Stravinski sur une chorégraphie de Maurice Béjart (bien évidemment), avec certes encore quelques petits réglages à faire mais surtout avec une fougue et un talent propre à leur jeunesse. Même si l’ex-danseuse frustrée que je suis aurait aimé voir des pieds peut-être plus tendus/cambrés et un peu plus de précision et de synchronisation dans les mouvements mais c’est toujours plus facile de faire la vieille prof de danse aigrie sur son fauteuil…

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Bref, un régal pour les yeux et pour les oreilles!

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