Le Prix de Lausanne

Je suis ce concours, véritable tradition avec ma maman, depuis toute petite et je crois ne jamais avoir manqué une finale (que ce soit à Beaulieu ou à la télé), sauf durant mes 2 ans à Paris.

Bien sûr comme toute petite fille, j’aurais rêvé d’y participer et c’est amusant de réaliser qu’enfant, les candidats étaient des « vieux » à mes yeux et maintenant c’est moi la vieille admirative devant ces jeunes graines de danseurs.

Le principe du concours a toujours été le même, et ce depuis 44 ans maintenant, mais est en constante évolution. Les participants sélectionnés sont observés durant une semaine (la première de février) par un jury composé de directeurs de ballet, de premiers danseurs et anciens lauréats. Le vendredi se tient la demi-finale et le samedi la finale, toutes les deux publiques et dont le déroulement est identique chaque année, une variation classique (on n’échappe jamais à Raymonda ou à Giselle qui m’impressionne toujours durant la diagonale sur pointes et me fait mal pour elles même si à ce stade elles ne sentent plus rien) et une variation contemporaine. Durant la délibération du jury, nous pourrons, cette année, admirer Diana Vishneva et la Junior Company of Dutch National Ballet.

J’ai eu la chance d’être bénévole durant 2 ans et ai ainsi pu suivre toute la compétition en live. Compétition est d’ailleurs un bien grand mot car les organisateurs ont toujours mis un point d’orgue au côté pédagogique du concours. Même si on sent tout de même une pression et une compétitivité entre les candidats, l’ambiance du concours est très familiale et les élèves sont entourés aussi bien par les organisateurs que par un médecin (le Dr. Bagutti) et les professeurs toujours disponibles et à leur écoute.

De plus, le Prix de Lausanne, de par son « internationalité » et un service de presse et multimédia hors pair, a très vite développé un réseau de communication impressionnant et a toujours été très présent sur les réseaux sociaux (Facebook, Instagram, Twitter, Youtube, etc.). Il y a un blog, jusqu’à l’an dernier, une vidéo était montée par Igokat rassemblant toutes les images et émotions du jour, et cette année la nouveauté (si je ne m’abuse), est le live streaming. Chaque jour de 16h à 17h, vous pouvez suivre les candidats en direct, tout comme la finale (qui n’est malheureusement plus diffusée à la télévision depuis plusieurs années maintenant).

Ils ont également mis au point un networking forum qui permet aux malheureux candidats non sélectionnés de s’entretenir avec de nombreuses écoles, entretiens qui peuvent aboutir à une embauche.

Pour cette édition 2016, 71 candidat(e)s ont été sélectionné(e)s de toutes nationalités avec une majorité venant de Corée du Sud et d’Australie, et une petite Suisse! Nous avons hâte de découvrir la vingtaine de finalistes et d’assister samedi dès 15h à Beaulieu (finale d’ailleurs complète, c’est comme Paléo, il faut prendre les billets dès la billetterie ouverte!) pour en faire un compte rendu!

Dans l’intervalle, M à tous ces jeunes danseurs!

PS. A ne pas manquer, l’exposition de photos sur le Grand-Pont!! Magnifique.

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