Traverser la Suisse direction le Tessin afin de savourer un repas gastronomique de haute voltige à la Villa Principe Leopoldo à Lugano dans le cadre de San Pellegrino Sapori Ticino, rien ne m’arrête!
San Pellegrino Sapori Ticino che cos’è?
Eh bien c’est un festival de haute gastronomie qui se tient à Lugano tous les ans avec des chefs de renom invité à partager les fourneaux des chefs locaux. Organisé pour la première fois en 2007 par Dany Stauffacher, il perdure et se bonifie toujours plus chaque année.
Cette année, le thème était “Vive la France!”. Les meilleurs chefs français sont ou seront présents jusqu’au 12 novembre 2023 comme entre autres, Mauro Colagreco, Benoît Cercenat (du Valrose à Rougemont :-)) etc. etc.
C’est dans les hauteurs de la Villa Principe Leopoldo que se tenaient les festivités et accessoirement ma chambre. J’ai eu la chance de pouvoir profiter d’une chambre avec vue sur la baie de Lugano. Chambre qui faisait, à peu de choses près, la taille de mon appart’ actuel :-p.
Au menu de la soirée
Pour notre soirée, ce n’était pas moins que 3 étoiles Michelin qui nous ont concocté un menu aux étonnantes saveurs locales. Le Chef Emmanuel Renaut, je cite, descendu de sa montagne à Megève, nous a régalé de 5 plats, fromages et dessert.
On lui doit des associations, des herbettes fraîchement récoltées et des saveurs boisées avec du fumé et du fumet, des épicéas, des baies….
Macédoine de légumes avec gelée à la mélisse
Cela a commencé très fort avec cette entrée légère, même si je soupçonne une petite mayo maison pour lier les légumes :-p
D’habitude, je laisse la gelée, comme dans les pâtés vaudois, mais là elle fondait entre les petits dés de légumes de saison.
Et je ne vous parle même pas des explosions de saveurs amenées par toutes les petites herbes qui venaient donner du peps (ça y est, je parle comme dans Top chef…), au plat.
Champignons des bois en croûte de Beaufort d’Alpe
Certainement mon préféré! Ne serait-ce que par la beauté de la fine croûte à base de fromage. Oui on dirait presque un bricelet.
Et cette fine croûte cachait bien précieusement des champignons des bois et une crème aux champignons, je n’ai laissé aucune miette!
Billes de courges, consommé aux légumex, germes de cassis et céleri
Peut-être celui qui m’a le moins convaincu gustativement, mais le plus plu visuellement. Très graphique, il était d’une élégance raffinée.
Après ce n’est pas un scoop que je ne suis pas très bouillon ni adepte de la courge, or là il y en avait deux sortes, à défaut d’en être une.
Omble Chevalier cuit simplement, mousseline de carottes au citron, beurre, Petite Arvine et « Apie«
Simple et efficace, mais il faut aimer le côté poisson du lac très prononcé.
Petite originalité, il avait fait une sorte de cigarillo avec la peau du poisson roulée.
Seul le poisson était peut-être un peu trop lacustre, par contre, mélangé à la mousseline de carottes au citron, l’acidité est venue pimper tout ça aidée par les petites billes venues amener du pétillant dans l’assiette comme dans le verre.
Filet de cerf “Chasseur Français avec une sauce aux myrtilles comme un Grand Veneur
Il faut aimer la chasse mais ce plat était divinement construit.
Le dressage également, on aurait pu le confondre avec un tableau tant c’était beau.
Une sauce aux myrtilles, on joue une fois encore sur l’acidité et une petite tartelette aux champignons.
2 fromages d’alpage
J’ai oublié les noms, il y avait un Gruyère et …
Mais ce qui m’a le plus surpris… nous avons bu du vin rouge avec ces deux fromages. J’ai tellement pris l’habitude de boire un vieux Chasselas (ou Chasselas tout court) avec mon fromage que j’en avais oublié qu’il était encore d’usage de boire un vin rouge.
Sans sectarisme, c’est pas mon genre hein :-p, eh bien, je préfère définitivement un verre de blanc avec le fromage désormais.
Meringue suisse, myrtille et crème double de Gruyère
Une valeur sûre. On retrouve les myrtilles de la sauce du plat principale et surtout une meringue d’une légèreté incroyable. Nettement moins sèche que les “industrielles” dont on a l’habitude. Cette raffinée meringue renfermait précieusement une boule de glace vanille et le graal, la crème de Gruyère aka la crème double. Oui d’habitude je mange le baquet mais là je me suis bien tenue, j’ai mangé toute l’assiette :-p.
Sans parler des mignardises de la Villa Principe Leopoldo au cas où on aurait encore faim.
Les vins j’ai rien contre, mais je préfère rester sur les vins suisses. Et comme je n’ai bu que de l’eau pétillante San Pellegrino, excellent millésime! Eeeh oui, vous voyez ma dévotion complète à la marque et à la collab??
Merci à Kingfluencers, San Pellegrino et Sapori Ticino pour cette jolie collaboration!
Sabine
